TDF bref historique

 

Un rappel historique

 

1974 : éclatement de l’ORTF et création de TDF un Etablissement Public Industriel et Commercial sous contrôle de l’état - 4000 salariés

 

1982 : perte du monopole sur la diffusion radio

 

1986 : perte du monopole sur la diffusion des TV privées

 

1987 : TDF devient une société anonyme à capitaux publics – 4200 salariés

 

1991 : TDF filiale à 100% de France Telecom

 

2002 : France Telecom vend 64% de TDF sous LBO – Charterhouse 51% - CDC Entreprise 12%

CDC 29% - Valeur de TDF = 1,6 milliards d’€ - 3100 salariés

 

2003 : Fin du monopole de TDF pour la diffusion des TV publiques

 

2004 : France Telecom cède ses parts dans TDF – Valeur de TDF = 1,99 milliards d’€

Dette = 2,2 milliards d’€ - 2900 salariés

 

2006 : 2ème LBO – TPG 42% - AXA Equity 18% - Charterhouse 14% - CDC 24%

Valeur de TDF = 4,8 milliards d’€ - 2400 salariés

 

2009 : Dette des holdings de  TDF = 3,8 milliards d’€ - 2200 salariés – Annonce du plan de transformation Cap Numérique avec jusqu’à 550 emplois à temps plein supprimés

 

 

Des précisions sur la structure actionnariale

 

Texas Pacific Group: 42%

Caisse des dépôts et consignation: 24% transfert dans le FSI courant 2009

AXA Private Equity: 18%

Charterhouse Capital Partners: 14%

Management: 1.5%

Personnel: 0.5%

 

TYROL ACQUISITION 1 (SAS) immatriculée au Luxembourg

TYROL ACQUISITION 2 (SAS) en France qui supporte la dette de 3550 M€

TOWER PARTICIPATION (SAS)

TDF GROUPE – CA de 1663 M€ avec un résultat de 425 M€

TDF SAS – MEDIA BROACAST – Filiales Françaises – Filiales en Europe

 

TDF SAS : CA de 850 M€ - EBITDA de 400 M€ - 2400 salariés et + de 170 M€ de bénéfices sur le dernier exercice.

  

Les activités de TDF

 

TDF est le 1er diffuseur européen, il s’appui en France sur de nombreux sites qui permettent de diffuser les programmes de ses clients en télévision et en radio mais également de proposer une mutualisation des infrastructures, notamment les pylônes, aux différents opérateurs télécom (Orange, SFR, Bouygues) ainsi qu’aux services de sécurité (Pompiers, Police, Samu, Gendarmerie).

TDF est présent en direct ou via ses différentes filiales sur toute la chaîne de valeur depuis la post-production, les régies, le transport et la diffusion. Mais aussi pour des prestations de maintenance globale pour les opérateurs télécom (SFR, Orange) et les institutionnels (Ministère de l’intérieur, Marine).

En diffusion, malgré une concurrence importante de ses principaux challengers (Towercast, Onecast, ITAS) et une activité régulée et encadrée par l’ARCEP, TDF reste grâce à la compétence et l’implication des salariés un acteur majeur dans le déploiement de la télévision numérique terrestre sur l’ensemble du territoire et conformément aux objectifs fixé par le CSA.

 

 

Les perspectives pour demain

 

Le carnet de commande de TDF disposent d’une très bonne visibilité avec pour les prochaines années :

le déploiement de plus de 1000 fréquences pour le réseau complémentaire de la TNT

les travaux nécessaires au switch-over pour l’arrêt de l’analogique et le dividende numérique

le déploiement de la télévision mobile personnelle et de la radio numérique terrestre

la 4ème licence qui devrait être lancée début 2010

le contrat de maintenance globale des réseaux fixe et mobile SFR (Partie Nord de la France)

le contrat de maintenance du réseau du Ministère de l’intérieur

le déploiement d’un réseau GSM-R pour RFF (Réseau Ferré de France) en partenariat avec SFR et VINCI

la poursuite du déploiement UMTS pour SFR, Orange et Bouygues (contrainte de l’ARCEP)

 

 

Le projet de transformation CAP NUMERIQUE

 

Fin juin 2009, lors d’un CCE extraordinaire, la Direction annonce un plan de transformation appelé CAP NUMERIQUE pouvant supprimer jusqu’à 550 emplois soit environ ¼ des effectifs.

Le prétexte est l’arrêt de la diffusion en TV analogique qui est prévu en novembre 2011 et qui représente pour la Direction environ 40% du chiffre d’affaire.

De plus les relais de croissance tel que  la Télévision Mobile Personnelle, la Radio Numérique Terrestre et la 4ème licence qui devaient en partie compenser la baisse du CA liée à l’analogique ont pris du retard.

 

Les représentants des salariés ont dénoncé ce projet purement financier et mis en évidence le risque d’un non respect des engagements de l’entreprise vis à vis de ses principaux clients, une dégradation des conditions de travail et de l’outil de production.

Le projet CAP NUMERIQUE qui propose de centraliser de nombreuses activités va supprimer en province des pans entiers d’activités.

Un PSE / PDV est actuellement en cours dans l'entreprise.

 

 

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